Le quartier d’Habitations à Bon Marché (HBM) de la Belle Assise à Clermont de l'Oise a été construit au milieu des années 1930, suite à la promulgation de la loi Loucheur en 1928, permettant le financement de nombreux logements pour les classes populaires. Dès 1936, les maisons de la Belle Assise ont été louées, puis proposées à l’acquisition aux habitant·es à partir de la fin des années 1960. Réparties en six types différents, les maisons les plus petites ne comptaient initialement que deux pièces en plus des pièces d’eau (cuisine et toilettes) pour une surface de 29m2 et trois chambres et un grenier en plus du salon pour les plus grandes dont la surface initiale était de 67 m2. Depuis une vingtaine d’années, elles ont subi de nombreuses transformations pour être mises au goût du jour et correspondre aux modes de vie contemporains.
En 2023, à l'invitation de Diaphane, je me suis intéressée à ce quartier clermontois en effectuant des recherches sur l’histoire de sa construction et en rencontrant les habitant·es qui y vivent actuellement. En visitant et photographiant une trentaine de maisons, j’ai pu constater la diversité́ des transformations effectuées par les habitant·es afin d’adapter au mieux ces logements à leurs besoins. Ce travail vise à mettre en lumière les spécificités de cet ensemble pavillonnaire, l’inventivité dont font preuve les habitant·es dans leur logement et l’évolution du vivre ensemble au sein d’un quartier conçu à l’origine pour la classe ouvrière et qui tend progressivement à se gentrifier.
En 2023, à l'invitation de Diaphane, je me suis intéressée à ce quartier clermontois en effectuant des recherches sur l’histoire de sa construction et en rencontrant les habitant·es qui y vivent actuellement. En visitant et photographiant une trentaine de maisons, j’ai pu constater la diversité́ des transformations effectuées par les habitant·es afin d’adapter au mieux ces logements à leurs besoins. Ce travail vise à mettre en lumière les spécificités de cet ensemble pavillonnaire, l’inventivité dont font preuve les habitant·es dans leur logement et l’évolution du vivre ensemble au sein d’un quartier conçu à l’origine pour la classe ouvrière et qui tend progressivement à se gentrifier.