Je me suis rendue à deux reprises au Liban, une première fois, début septembre, à Ehden, et j’y ai rencontré une douzaine d’habitants qui m’ont fait découvrir leur quotidien et leur ville d’origine perchée à 1500 mètres d’altitude où ils passent leurs étés depuis toujours. Lors de mon second séjour en novembre, j’ai revu ces mêmes habitants, mais à Zgharta où ils ont leur second domicile ou lieu de travail qu’ils occupent entre octobre et juin. Depuis 500 ans, la population de ces deux villes qui n’en forment officiellement qu’une, effectuent collectivement la migration de la ville basse, limitrophe de Tripoli, vers la ville haute, au cœur des montagnes libanaises, située à 25 minutes en voiture de la première.
Le travail photographique que j’ai réalisé se présente comme un portait des modes d’habiter et de vie de ces personnes vivant en double domiciliation. Pour chacune, j’ai souhaité montrer une photographie de leur lieu de vie à Ehden dialoguant avec une photographie de celui de Zgharta ainsi qu’un extrait de leur témoignage afin de montrer la manière dont ces deux endroits sont constitutifs de leur mode de vie. Dialogue avec cette série, un autre ensemble de photographies de paysages signifiant le passage d’une ville à l’autre, à travers des images prises depuis chez les habitants et donnant à voir les extérieurs. Lors de mon second séjour au Liban, j’ai eu l’occasion d’échanger avec plusieurs femmes vivant à Ehden-Zgharta et grâce auxquelles j’ai pu découvrir plus en détail la particularité de la vie zghortiote et l’attachement à leur région, à leur culture et à leur entourage. Ces rencontres m’ont conduites à réaliser une autre série d’images montrant ces femmes photographiées en extérieur, dans l’espace urbain.
Travaillant depuis plusieurs années sur les modes de vie de mes contemporains, la rencontre avec les habitants de Zgharta et Ehden a été l’occasion de réfléchir à la spécificité de la relation entre habiter, se déplacer et travailler chez ses habitants : témoignant pour la plupart de leur volonté de rester vivre là où ils sont nés, ils s’inscrivent pourtant dans un mode de vie très mobile et ceci malgré les difficultés économiques, politiques et la forte émigration des plus jeunes qui semblent pourtant les plus attachés à perpétuer cette tradition.
Le travail photographique que j’ai réalisé se présente comme un portait des modes d’habiter et de vie de ces personnes vivant en double domiciliation. Pour chacune, j’ai souhaité montrer une photographie de leur lieu de vie à Ehden dialoguant avec une photographie de celui de Zgharta ainsi qu’un extrait de leur témoignage afin de montrer la manière dont ces deux endroits sont constitutifs de leur mode de vie. Dialogue avec cette série, un autre ensemble de photographies de paysages signifiant le passage d’une ville à l’autre, à travers des images prises depuis chez les habitants et donnant à voir les extérieurs. Lors de mon second séjour au Liban, j’ai eu l’occasion d’échanger avec plusieurs femmes vivant à Ehden-Zgharta et grâce auxquelles j’ai pu découvrir plus en détail la particularité de la vie zghortiote et l’attachement à leur région, à leur culture et à leur entourage. Ces rencontres m’ont conduites à réaliser une autre série d’images montrant ces femmes photographiées en extérieur, dans l’espace urbain.
Travaillant depuis plusieurs années sur les modes de vie de mes contemporains, la rencontre avec les habitants de Zgharta et Ehden a été l’occasion de réfléchir à la spécificité de la relation entre habiter, se déplacer et travailler chez ses habitants : témoignant pour la plupart de leur volonté de rester vivre là où ils sont nés, ils s’inscrivent pourtant dans un mode de vie très mobile et ceci malgré les difficultés économiques, politiques et la forte émigration des plus jeunes qui semblent pourtant les plus attachés à perpétuer cette tradition.